5 XII 2004

Vu hier le film de Nathaniel Kahn : "My architect" dans lequel celui-ci retrouve son père (Louis Kahn) par l'œuvre qu'il a laissée. Le film est marquant, notamment pour quelques propos de Louis Kahn et d'autres architectes, au Bengladesh et en Inde surtout. Il y a là aussi un acte fort à l'égard de la paternité — son absence ; et une façon belle et crue de montrer un homme avec plusieurs vies, plusieurs familles parallèles. On comprend la force de cet homme par le dialogue fraternel de ses enfants devenus adultes. Louis Kahn a travaillé les années 1950-60 avec un élan jusqu'en 1983 — achèvement posthume du parlement du Bengladesh. Le fait est que son fils est devenu adulte vers 1980. Il fait ce film à quarante ans (son père n'a entamé sa propre œuvre qu'à cinquante ans) et représente bien l'époque 2000 pour un homme mûr, particulièrement à la liste des sponsors mentionnés au générique de fin.

Comments

[Mr Provansal]

Il faut lire les dates-titre des messages ; j'ai vu le film au cinéma lorsqu'il est sorti, décembre 2004 donc.

[Ann(a)]

Ou l'as tu vu ? Télé ? (je ne l'ai pas!), Dvd ? Cinoche ?
car je veux le voir depuis un moment.
Ann(a)