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Météo rétrospective
7 avril 2008

Les chiens ont aboyé toute la nuit, le vent

Les chiens ont aboyé toute la nuit, le vent venant effacer ou porter au contraire leurs aboiements. Et ce matin, l'herbe du jardin était durcie par une gelée invisible, sinon sur le thermomètre qui donnait effectivement zéro. Le soleil n'avait pas encore franchit les collines mais le ciel était déjà immense, augurant une journée radieuse et, passées quelques heures pendant lesquelles le froid persistait dans l'ampleur des ombres matinales, le soleil prenant ses marques finissait de chauffer l'air qu'il avait illuminé dès l'aube, indirectement puis directement. Il faisait trop chaud pour garder un pull en travaillant dehors, mais dedans aussi, et un chapeau n'était pas inutile alors, dans l'après-midi. Le soir enfin, un système nuageux produisant quelque flamboiement à l'ouest, dans un style de pierre convoitée d'extrême orient, lisse et nuancé, du gris aux autres tons, avec la tache unique et floue, décentrée aussi, du soleil dont la trace seule du feu se voyait, jaune orangé saturant par un morceau le nuage étendu sur une petite portion d'horizon, montant comme la fumée trop épaisse, et ponctué dans ses nuances plus pâles par la présence d'une minuscule nuée résiduelle plus sombre, en croissant, vers la bordure du système.

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