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Météo rétrospective
14 juillet 2008

L'arrivée par des odeurs chaudes sur l'aire

L'arrivée par des odeurs chaudes sur l'aire méditerranéenne s'est prolongée samedi par des lourdeurs d'après-midi dans Marseille où l'ondée finit par se prononcer au milieu de la nuit, tandis que sur la terrasse, pour fêter une amie, nous avions fait partir des ballons lestés par une baguette à laquelle du feu faisait rendre des étincelles dans le ciel où il y avait trente ballons. À 4 h. le sol était sec déjà ; tout hier, depuis le matin à retrouver les amis de la fête, il y avait des courants d'air dans les maisons, le ciel bleu quand les fenêtres claquent, dans l'après-midi chaude et la soirée bien moins, car il n'était pas 19 h. lorsque, à la plage du Prado, nous nous sommes rejoints de nouveau, pour le repas du soir, et des amis, dont Géraldine qui a laissé le dernier commentaire sur ce blog, qui nous attendaient s'étaient recroquevillés dans des serviettes sans s'être baignés parce que le vent soufflait trop, qu'ils avaient froid. Le vent soufflait bien, les embruns ne se lassaient pas d'enjamber les digues en grosses pierres amoncelées, et le soleil n'était plus très chaud ; alors que la série des vagues se perpétuait, chacune se présentant à son tour au rivage en passant depuis le sud-ouest par l'ouverture au large aménagée entre les digues. Et ces vagues vigoureuses, même énormes sans dépasser 2 mètres mais par l'élan que la petitesse en surface d'une mer fermée ne leur permet pas de perdre, venaient s'abandonner dans une chute brutale sur la grève, leur fracas laissant, avec le vent, une place ténue pour la conversation de loin. On se baignait d'abord, montant sur la digue pour plonger depuis les rochers, et on y revenait car l'eau n'était pas froide — à peine fraîche et, heureusement, à pas beaucoup plus de 20 degrés. En fin de repas, le ciel au-dessus nos têtes était rempli d'un sens clair parce que nous mangions des tranches de pastèque, assis les uns près des autres sur le petit gravier de la plage artificielle où je déplorais que l'on ait choisi d'aller, pendant tout le trajet, car, en fait de plage, il y a mieux, quand on sait, et personne ne m'avait consulté quand j'étais seul à connaître, mais tout cela ne pouvait plus être regrettable en mangeant la pastèque assis le soir avec des amis et sortant de l'eau, tout le sel encore dans les cheveux humides. Aujourd'hui, le temps ne change pas, sinon le bruits d'avions à hélice en plus, et le vent qui augmente les claquements de portes, de vitres qui se brisent, de souffles calmes, accélérés, qui éclatent. 

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