25 août 2008
Roger Lewinter, "L'Attrait des choses" (éditions Gérard Lebovici p. 102)
[…] "où, parmi une somme de 200 interprétations, chaque dimanche en début d'après-midi, entre le thé et le café, je choisissais un opéra, rituellement écouté — près de la cheminée du hall, dans son fauteuil, ma mère sommeillait, cependant que, sur le canapé en face, j'étais étendu, recroquevillé, et que mon père, faisant la sieste dans le salon, après la retransmission du tiercé au transistor, selon les rapports s'éclipsant plus ou moins brièvement, nous rejoignait en fin de représentation, alors sur la même ligne que moi, tandis qu'il était, sur l'autre axe de l'angle droit, situé dans le prolongement de ma mère au commencement de l'opéra" […]
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