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Météo rétrospective
15 septembre 2008

La nuit était pleine de quelques étoiles, le

La nuit était pleine de quelques étoiles, le disque parfait de la lune en effaçant bon nombre, qui étendait l'ombre des arbres dans celle de la nuit parmi les champs miroitant l'éclairage blanc de la lune, qui remplissait la nuit de courants d'air généreux, alternant : doux, puis frisquet quelques pas plus loin. Ce matin, le froid toujours : 8 degrés à 8 h. et presque 9 à 9 h., mais en plus un brouillard qui effaçait les maisons du village à l'autre bout du terrain de boule, dont un clos les sépare à peine. Assez vite dans la matinée, cet écran s'est évaporé pour laisser passer le soleil assez franchement, découpant de grands quadrilatères d'ombre sur le sol tandis que ne subsistaient dans le ciel que de filandreux nuages, des nappes très hautes et comme cardées, des sillages d'avions délités, dilués au point de se fragmenter en ruban translucides ou en petites masses orientées, comme encore des nuages toujours hauts formant des petits paquets délimitant un même plan, adoptant la forme de petits parachutes dodus, et nombreux comme les parachutes du "Jour le plus long". Un vent s'était levé sous tout cela, qui, bien que moins rapide, avait déjà beaucoup à voir avec ce qui pourrait être devenu mistral ou tramontane dans le midi ; ça ne s'est donc pas réchauffé du tout mais le soleil est resté jusqu'au soir. Si bien que sans un seul nuage, le couchant délavait l'azur en pâleurs d'un ton chaud sur une haute étendue de ciel depuis l'horizon (presque jusqu'au zénith), tandis qu'à l'Est, fait rare, deux espèces de bélougas fuselés flottaient en diagonale, opaques comme une chantilly, mais d'un rose de nacre sur le dessous, et gris lilas dessus.

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