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Météo rétrospective
26 février 2009

Dans le ciel bleu et saisissant du matin,

Dans le ciel bleu et saisissant du matin, au-dessus des champs encore blanchis, les sillages d'avions se comptaient treize à la douzaine. Il y en avait en cours de route, d'autres encore frais, certains de la veille, ce qui voudrait dire vraiment peu de vent, ou longuement dérivés. La question se pose : pourquoi y a t-il des sillages d'avions visibles en grand nombre certains matins, et pas d'autres, lorsque le ciel est dégagé (bien entendu) ? La réponse aussi : c'est selon les mouvements des masses d'air. C'est d'ailleurs pour cela qu'on peut affirmer 1, que la présence des sillages d'avions dépend du même facteur que celle des nuages, et donc 2, que les sillages d'avions sont des nuages. C'est l'homme qui produit la nature, bien qu'il n'en soit pas la finalité.
Pour le reste, le journée fut belle et presque chaude au soleil. En fin d'après-midi, c'est un très beau voile qui avait gagné tout le ciel, nuançant à l'infini une ondulation légère, sans épaisseur ; sinon qu'à un endroit qui fut finalement un moment, le voile se contractait en semblant former une énorme boule au modelé de perle, comme si le voile donnait lieu à quelque cocon assez parfaitement sphérique, dont il ne restait bientôt plus que le centre. Et depuis le couchant, ce ciel n'ayant pas bougé, le rouge du soir pouvait s'étendre dans le biais de ce voile très loin depuis le source de lumière à l'ouest ; très loin au-dessus de nos tête, allant jusqu'à se perdre dans l'Est déjà nocturne.

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