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Météo rétrospective
5 juillet 2009

L'Affreux pastis de la rue des merles, C. E. Gadda (éd. Seuil p. 153)

"Arrivé en vue de Ciampino ou de la Palomba, le Santarella levait les yeux : là-haut, tout là-haut, à la mi-mars et en plein ciel, de blanches caravanes de nuages défilaient sans que jamais royal V. E. ne les poursuive. Mais quelqu'un devait bien se charger de les harponner eux aussi : et c'était la pointe argentée des antennes, comme font les dents d'un peigne emmi l'ouate. Et dans la toison du fuyant, neigeux troupeau, on pouvait voir éclore, en perpétuelle anamorphose, pour ensuite se refermer en des présages d'une inaccessible alternance, avec le vent des altitudes, froides, les échancrures du bleu."

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