2 janvier 2010
Giacomo Leopardi, La Vie solitaire, Chants (éd. Poésie/Gallimard, traduction relue par Ph. Jacottet p. 75)
"La matinale pluie, à l'heure où la poule saute et bat des ailes en son enclos, où l'habitant des champs s'avance à sa fenêtre, où le soleil levant darde à travers les gouttes qui tombent ses rayons tremblants, en frappant doucement à ma cabane me réveille. Je me lève, je bénis les nuages légers et le premier murmure des oiseaux, et la fraîcheur de l'air, et les riants coteaux."
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