Je viens de passer une semaine à Marseille et,
Je viens de passer une semaine à Marseille et, outre qu'il y faisait exagérément doux, je m'y suis senti incapable d'y faire un pas sans me trouver entre deux types de choses connues. D'un côté, les innombrables visages que j'y reconnais, jusqu'au guichetier de l'agence SNCF du centre Bourse dont je sais qu'il travaillait jadis à la gare même. De l'autre, cet espèce de halo physionomique enveloppant certains, comme il arrive au personnage de Marcel Proust de retrouver à tout propos tel visage peint par Bengozzo Gozzoli dans La Cavalcade des Rois Mages sur celui de quelqu'un qu'il examine dans une réception, mais avec cette différence que je ne voyais çà et là paraître parmi les piétons que tel ou tel des habitants de mon village, jusqu'à ce qu'une seconde décisive après je corrige : mais non, Nicole n'a pas les cheveux de cette couleur.